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Le secteur capitalistique

lecture du livre "Le secteur capitalistique"
La crise financière de 2008, en provenance des États-Unis se traduit actuellement, en Europe, avant tout, par une crise de la dette souveraine sans précédent. Les États de la zone Euro, placés sous la pression constante des marchés financiers sont sommés de réduire leurs dépenses et d'accroître leurs rentrées fiscales pour rétablir l'équilibre de leurs comptes. Cette politique d'austérité, qui est pratiquée d'ailleurs avec plus ou moins zéle selon les pays, ne peut avoir pour conséquence que de ralentir l'activité économique nationale et par là de réduire les rentrées budgétaires du pays concerné. L'équilibre souhaité n'est donc pas imminent. La dette des États ne peut pas être prise en charge par la Banque Centrale Européenne, à qui il est interdit de consentir des prêts directement aux États, contrairement à ce qui se fait dans d'autres pays et notamment aux États-Unis. Avant toute possibilité de ce genre, et cela est posé comme une condition préalable, il conviendrait que les pays les plus endettés réalisent une réforme structurelle profonde de leur économie et de leurs finances de façon à restaurer leur compétitivité. C'est dire que la solution n'est pas pour demain.

Pour une philosophie de la société

Couverture du livre Pour une philosophie de la société
Quels sont les rapports entre philosophie et la sociologie ? Nous nous sommes efforcés de tracer des parallèles pour montrer que la philosophie et la sociologie ont toujours entretenu des liens privilégies, souvent harmonieux, mais parfois aussi antagonistes. Pensons, à ce sujet, pour ce qui est de périodes fastes, à l'aide qu'ont apporté le symbolisme et la phénoménologie à la constitution d'un sujet souverain. Mais aussi, pour ce qui concerne les moments critiques, à l'attaque en règle qu'à menée la philosophie contre le subjectivisme. Cela n'a pas été sans conséquences et a même conduit certains à nier la possibilité même de la sociologie. Car elle ne peut pas se passer de l'individu, quelles que soient ses faiblesses conceptuelles, que celui-ci soit atteint à partir d'une approche individualiste ou à partir des grandes créations de al vie sociale (holisme). Une multitude d'approches ont fleuri; elles sont restées éclairantes, voir ingénieuses, mais elles demeurent partielles. Quelles que soient leurs visées novatrices, jamais on ne remplacera le rôle irréductible, indépassable, incontournable du sujet socialisé et qui, à sa manière, participe au processus de socialisation. Mieux comprendre d'où vient la sociologie depuis l’œuvre des Pères Fondateurs, où elle va sous l'impulsion de l'extrême richesse des trouvailles des auteurs français et anglo-saxons, tel est le but de cet ouvrage.

Valeur et Valeurs

Photo du livre "Valeur et valeurs" entrant d'être lu
Si vous demandez à un passant quelle est la valeur d'un objet, il aura tendance à vous en donner le prix; c'est dire que le concept de la valeur ne nous est pas familier et que nous avons finalement beaucoup de difficultés à le définir clairement. Les travaux actuels relatifs a ce sujet ne sont pas satisfaisants : contradictoires ou parcellaires. Étonnamment, les auteurs du XVIIIe étaient beaucoup plus préoccupés que nous par cette question. Les valeurs, elles, souvent implicites, guident nos conduites dans tous les compartiments des sciences humaines : économie, sociologie, philosophie, éthiques, morale, sciences politiques... Dans ce livre, le rapprochement entre "valeur" et "valeurs" tend à démontrer que la valeur économique dépend des valeurs sociales : c'est parce que nous à ce que nous considérons comme nos valeurs dominantes que nous lui donnons de la valeur économiques. Ainsi économie et sociologie se rejoignent. Mais comme les valeurs ne sont pas les mêmes d'une culture à une autre, qu'en est-il à l'échelle de la mondialisation ?

Les Mystères de la répartition sociale

Couverture livre Les Mystères de la répartition sociale
La société est un vaste système soigneusement organisé qui produit et en même temps distribue : ainsi se fait la répartition sociale entre les différentes parties prenantes qui estiment avoir un droit de tirage sur les biens produits. Mais l'État a dû intervenir très tôt pour modifier cette répartition qui laissait au bord du chemin nombre de citoyens qui, bien que n'ayant pu participer à la production des richesses, n'en avaient pas moins des besoins aussi impérieux que les autres. De sorte que de nos jours et pour des parts égales, nous pouvons considérer qu'il existe deux systèmes de répartition : le marché, au travers de la rémunération des transactions dont il est le support, et la puissance publique (État, Organismes sociaux) qui, comme une immense pompe, aspire et refoule la moitié du revenu national. En outre, une innovation s'est produite au cours de ces dernières années, marquées par le développement de la finance, laquelle représente également une source de revenus non négligeables. Il s'agit des profits de la spéculation qui n'obéissent à aucune norme sociale. Le problème de la répartition est donc devenu un problème majeur dans nos sociétés. Il représente une source de conflits permanents. On peut dire qu'une société apaisée serait une société dans laquelle existerait un vrai consensus sur la matière dont les revenus sont répartis entre les citoyens. Nous n'en sommes pas là.